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La «ruche» que vient de lancer Anne-Françoise Bodart compte déjà plus de 700 membres. Des débuts pour le moins encourageants.

«La ruche qui dit oui!», c’est un site internet où l’on peut adhérer à des communautés – appelées les «ruches» –, dans le but de vendre ou acheter des denrées alimentaires ou tout autre bien de consommation courante. En pratique, une «ruche» est une communauté réunissant les fournisseurs de produits d’une zone géographique donnée, qui proposent de vendre des produits qu’eux-mêmes ou d’autres producteurs produisent à des consommateurs de la zone géographique de la ruche à laquelle ils se sont inscrits. L’idée générale de la plateforme est de favoriser l’accès aux producteurs locaux à tous les membres de la ruche.

Anne-Françoise Bodart est kiné, installée à Wavre depuis plus de dix ans. Le bien-être, la santé, c’est son métier. Elle avait entendu parler de ces ruches. Elle a décidé d’en lancer une à Wavre. «C’est un nouveau défi, un petit challenge. Le bien manger est tout à fait complémentaire à mon métier.»

Pour lancer sa ruche, elle a dû créer son équipe de producteurs, trouver un boucher, un boulanger, un épicier, un maraîcher, un crémier, un boulanger… «J’ai dû trouver aussi deux nouveaux producteurs pour que ce soit possible. J’ai ainsi choisi l’artisan chocolatier Chocolate Tentation de Wavre et la Vache à table d’Étienne de Dobbeleer à Court-Saint-Étienne, deux producteurs locaux qui étaient justement en train de mettre en place leur catalogue de produits sur le site de la ruche.»

Anne Françoise a initié son projet de ruche en octobre pour vraiment le lancer le 12 février dernier. Sa ruche compte aujourd’hui 745 membres. «Grâce à la plateforme, on peut commander les produits que l’on veut. La vente de ma ruche commence du mercredi au lundi à minuit. Une fois la commande passée, le paiement est totalement sécurisé. Une fois la vente clôturée, le panier est disponible le mercredi, entre 17 h 30 et 18 h 30, aux “Halles” (caviste, restaurant, épicerie), chaussée de Louvain, à Wavre.»

La ruche d’Anne-Françoise démarre tout doucement. «Cela ne serait pas possible sans l’aide de Caroline Coenen, des “Halles”. Elle a été enchantée par mon projet. Finalement, cette collaboration est une très bonne chose pour les deux parties, car Caroline propose aussi d’autres produits, ce qui offre d’autres possibilités d’acheter d’autres produits aux membres de la ruche quand ils viennent chercher leur commande.»

Anne-Françoise l’admet, ce projet lui prend beaucoup de temps. «Au début, c’est un peu énergivore et chronophage. Mais je n’ai pas envie d’arrêter en si bon chemin. Le but, c’est que ma ruche soit fun. Nous sommes toujours en phase de lancement. On doit encore trouver notre rythme, notre vitesse de croisière. C’est en tout cas très chouette, très vivant… comme une ruche.»